À une époque pas si lointaine, associer les termes femme et célibataire étaient une injure. Ajoutez le fait que cettedite femme célibataire avait plus de 25 ans, qu’elle restait en région et sans aucun doute, la date du 25 novembre était une journée abominable. Probablement la pire du calendrier pour elle.

Crédit: Créations Fée Orange

Crédit: Créations Fée Orange

Car la fête de la Sainte-Catherine, outre se gommer les doigts en faisant de la tire qui salie notre cuisine comme si le Taz le diable de Tasmanie nous avait aidés à l’étirer, rappelaient aux femmes de plus de 25 ans qu’elles étaient des « vieilles filles » si elles n’avaient pas encore trouvé mari. Je vous entends dire devant ces lignes « 25 ans, vieille fille? C’est clairement exagéré! De nos jours, les conventions concernant le mariage, les enfants et le célibat ont clairement changé! »

Right. Je vous l’accorde, c’est too much.

Mais il n’y a pas si longtemps, il y a à peine 15 petites années, des commentaires sur le statut matrimonial d’une femme seule dans la vingtaine avancée faisait encore jaser (dans les partys de Noël notamment, ceux qu’habituellement, elle détestait plus que tout). Car quand une femme est célibataire, on le lui rappelle constamment. Des « matantes » et des « mononcles » bien insistants qui se permettent de dire à la vingtenaire que le temps fait tic-tac, qu’elle ne sera pas jeune toute la vie, qu’elle doit prendre mari…

Les oreilles vous grichent à entendre ses stéréotypes? Eh bien! Je vous le jure pourtant les avoir entendues! Les valeurs de la famille nucléaire sont encore bien ancrées par chez nous… Et si cette femme ose en rajouter en disant qu’elle ne veut peut-être pas d’enfant, qu’on la brûle à vif à côté de Catherine d’Alexandrie!

Pour moi la Sainte-Catherine? Un bon moment pour coller les dents de tire et me demander chaque année pourquoi j’aime en manger…!