Je ne sais pas pour vous, mais chez moi, trainer ma fille à l’épicerie, c’est un combat que je ne gagne pas souvent. Elle ne veut pas y aller et une fois rendue là, elle s’arrange pour me le rappeler. Mais l’amener à l’autocueillette de fraises, ça, c’est une autre histoire. J’ai droit à des “c’est quand qu’on y va?”, “c’est-tu bientôt l’heure?” et ” on vient juste d’arriver, je ne veux pas partir”. 😉

Benjafraises de Saint-Benjamin

En plus, à la fraisière Benjafraises, il y a un bar à crème glacée molle. Le paradis. Surtout si vous goûtez au sundae aux fraises! :O

D’ailleurs, chez ce producteur de fraises, framboises et bleuets des Etchemins, c’est exactement ce que l’on veut promouvoir: l’activité familiale au-delà la corvée de provisions; le bonheur du grand air en bonne compagnie en priorité sur le nombre de conserves hermétiques.

Comme le dit si bien le propriétaire Samuel Pépin: “L’autocueillette a changé. Les gens qui viennent ici ce sont des familles, des amis, des enfants et de grand-parents, qui se déplacent pour prendre contact avec la nature et après, se préparer un bon souper ensemble.”

C’est aussi ce que ce producteur vit et chérit au quotidien avec sa famille. Le mode de vie d’agriculteur est exigeant, mais satisfaisant aux yeux de Samuel et de sa conjointe Maude Chevrette. Être jeunes entrepreneurs et agriculteurs n’est certainement pas un choix populaire, mais le couple ne le remet pas en question. Au contraire: ils sont en train de le transmettre à leur enfant, âgé de 3 mois au moment d’écrire ses lignes.

Alors cet été, profitez vous aussi des fruits de l’agriculture au Québec et pratiquez l’autocueillette!  Avant de partir, vous pouvez aussi lire Tout ce qu’il faut savoir sur les fraises du Québec!

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Quelle est votre recette préférée concoctée avec des fraises?

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