Tu as l’air d’une carte postale avec ta grande cape blanche. Quand je te vois ainsi vêtu, tu me rends fière. Fière de t’habiter par choix, de faire partie de tes ambassadeurs.

Parce que des fois, je te maudis aussi… Oui, je m’en confesse, quand tes magasins sont fermés le dimanche, tu m’enrages. Quand tu propages des rumeurs plus vite que ton ombre aussi. Et surtout les fois où tu nous rends prisonniers de nos maisons avec tes quarante degrés sous zéro! Là je m’en veux terriblement d’être avec toi.

Mais d’autres fois, comme aujourd’hui, je souris quand je vois que tes gens sont solidaires malgré les intempéries gouvernementales et économiques. Quand ces gens se relèvent les manches jusqu’en dessous des bras parce qu’ils sont aussi fiers que moi, sinon plus, de vivre ici. Quand ils font équipe pour aller plus loin, et qui mettent de côté les guerres de clocher.

Noël arrive, et ça bouge comme jamais dans notre région. Certains sont inquiets par des restructurations, d’autres par des projets d’envergure qui veulent naître. D’autres profitent des opportunités qui se présentent pour te donner de nouvelles cordes à ton arc. Car tu nous rends comme ça : débrouillards, travaillants et audacieux.

Aujourd’hui, je te dis merci, mon Témis, de t’habiller pour le temps des fêtes qui s’en vient et de nous permettre de profiter de toi. Je suis dont fière de t’avoir choisi!